Fiches métiers | Ingénieur

Fiches métiers | Ingénieur


 

Ingénieur chargé d'affaires

L’ingénieur chargé d’affaires incarne mieux que quiconque la notion de polyvalence et d’ingénierie à 360°. Au sein de l’entreprise, il est chargé de la prospection et de l’acquisition de nouveaux projets ou de nouveaux clients, puis il coordonne et suit la réalisation du projet jusqu’à sa livraison et/ou sa mise en service. Véritable couteau suisse au sein de l’entreprise de construction, il cumule généralement une formation avancée en matière d’ingénierie (tous domaines confondus) et d’excellentes compétences commerciales et relationnelles. 

En fonction du domaine ou de la structure de l’entreprise qui l’emploie, le quotidien de l’ingénieur chargé d’affaires peut prendre une multiplicité de visages, mais plusieurs dénominateurs communs subsistent en toutes circonstances : l’agilité, le relationnel, et les déplacements fréquents.

Quel est le rôle de l’ingénieur chargé d’affaires au sein de l’entreprise ?

L’ingénieur chargé d’affaires est à la fois un commercial de haut-vol, un conducteur de travaux, et un fin négociateur. Ses compétences et son champ d’intervention à 360° font de lui un pilier de toute entreprise du BTP, et un profil très recherché par ces dernières.
L’ingénieur chargé d’affaires : 4 métiers en 1

L’ingénieur chargé d’affaires remplit des fonctions qui relèvent de quatre métiers différents : 

> le premier est celui d’ingénieur, dont le rôle est de développer des solutions à toutes sortes de problèmes techniques ;

> le 2ème métier est celui de commercial, car en tant que chargé d’affaires c’est lui qui va à la rencontre des clients et prospects, et répond aux appels d’offres ;

> le 3ème métier est souvent celui de négociateur, car il a également en charge les commandes aux sous-traitants ;

> enfin, il est un animateur d’équipe hors pair, car il n’a généralement pas de lien hiérarchique avec les équipes qu’il encadre et coordonne.

Les compétences et connaissances mobilisées

L’ingénieur chargé d’affaires en entreprise de construction est le plus souvent issu d’une formation en ingénierie du bâtiment, mais de nombreux profils d’ingénieurs non issus de la branche BTP sont également réputés pour leur efficacité à ce poste-là. En effet, en raison du positionnement central et de la multiplicité des missions de l’ingénieur chargé d’affaires au sein de l’entreprise, les compétences en matière relationnelle (volet commercial et managérial) et de techniques de négociation sont également très valorisées. 

Quelle formation pour devenir ingénieur chargé d’affaires ?

L’ESTP propose un mastère spécialisé de management dans les entreprises de construction, qui permet d’acquérir en un an le socle de connaissances et de compétences nécessaire pour prendre rapidement en charge des projets de construction simple, ou de s’intégrer aux équipes de projets complexes. 
Cette formation présente l’avantage d’être ouverte à des profils d’une grande diversité, et accueille des candidats non issus des métiers de la construction.

600 heures de formation sur six mois, et six mois de mission en entreprise permettent aux stagiaires de se familiariser en un temps record avec tous les aspects du métier d’ingénieur chargé d’affaires. 

En formation initiale ou en voie de reconversion professionnelle, n’hésitez pas à nous solliciter pour obtenir davantage d’informations sur cette formation. 

Ingénieur économiste de la construction

L’ingénieur économiste de la construction* est l’intervenant qui prescrit, estime, quantifie et planifie chaque étape d’un chantier. En s’appuyant sur des outils numériques notamment, il évalue les quantités de matières premières requises pour la conduite du chantier, procède à tous les chiffrages, et optimise les coûts partout où il le peut.

Travaillant en étroite collaboration avec le client (maître d’ouvrage) dès la phase du projet, il développe ensuite une vision transversale du chantier et est amené à interagir avec tous les intervenants, jusqu’à la livraison finale.

Les évolutions de la réglementation dans le domaine de la construction et de la rénovation, au profit de l’efficacité énergétique et du respect des normes environnementales, rendent l’intervention d’un ingénieur économiste de la construction indispensable sur tous les chantiers d’envergure.

Les missions de l’ingénieur économiste de la construction

L’ingénieur économiste de la construction intervient tout-au-long d’un projet de construction, depuis la phase d’étude de faisabilité jusqu’à la mise en service de l’ouvrage livré. Ses missions s’étendent ainsi du conseil à la politique d’achat des matériaux, et ses compétences vont de la gestion des effectifs au suivi réglementaire en passant par la modélisation technique.

Une intervention transversale

Le rôle de l’ingénieur économiste de la construction varie selon la phase dans laquelle se trouve le projet. Au cours de la phase d’étude de faisabilité, l’économiste de la construction procède à une estimation des coûts grâce à des outils numériques de modélisation et de calcul. Son rôle est alors de conseiller le maître d’ouvrage, commanditaire du projet.

Lorsque l’étude de faisabilité conclut à la faisabilité du projet et que le coup d’envoi est donné pour la mise en œuvre des opérations, l’économiste de la construction procède au dimensionnement complet et au chiffrage détaillé des différentes phases du chantier. Il peut également être amené à procéder au lancement d’appels d’offres pour les fournisseurs et le recrutement de sous-traitants. Il est alors en lien avec l’ensemble des acteurs concernés par le projet et s’emploie à optimiser les coûts à chaque fois que cela est nécessaire.

Les compétences et qualités de l’économiste de la construction

L’économiste de la construction mobilise un ensemble de connaissances et de compétences à la fois techniques et relationnelles. Il doit être en mesure de se servir de logiciels de modélisation complexes, et avoir constamment le souci d’optimiser les coûts et de rationaliser les interventions.
Il doit impérativement être un excellent communicant, capable de faire le lien entre maîtrise d’ouvrage et opérations de chantier.

Quelle formation pour devenir ingénieur économiste de la construction ?
Le Bachelor Manager de la Construction de l’ESTP forme en trois ans des cadres intermédiaires de la construction directement opérationnels sur des projets de construction durable. Il est une formation reconnue pour préparer efficacement au métier d’économiste de la construction.


* Attention de bien faire la distinction avec l’ingénieur-économiste de la construction de la Fonction publique. Les missions de ce dernier sont les mêmes que celles de l’économiste de la construction opérant dans le privé, mais l’accès au poste se fait sur concours. 

BIM manager

Le BIM Manager est en passe de devenir la pierre angulaire de tout nouveau projet de construction ou de travaux publics.

Grâce à des outils logiciels de modélisation et de calcul ultra-performants, le BIM Manager réalise une maquette coordonnée de tout projet d’ouvrage, en lui associant toutes les données chiffrées qui vont permettre aux intervenants d’évaluer le temps d’intervention et le dimensionnement de leurs équipes, leurs coûts, les quantités de matières premières dont ils auront besoin, etc. Dans un second temps, le responsable BIM met en place des outils collaboratifs de prise de décision, pour faciliter la coordination entre tous les intervenants.
Du fait de l’agilité des outils numériques de modélisation, le BIM Manager peut également intégrer des problématiques écologiques et environnementales au projet de construction d’un ouvrage, notamment en modélisant son cycle de vie complet.

C’est un métier d’avenir pour lequel les profils disponibles sont nettement moins nombreux que les besoins des bureaux d’études, cabinets d’architecte et constructeurs : si vous êtes passionné/e de modélisation, de projets collaboratifs, et que vous avez des compétences naturelles en coordination, ce métier est fait pour vous !

Qu’est-ce qu’un BIM Manager ?

Si le nom ne manque pas de charme, il ne dit pas grand chose du métier qu’il désigne. Le BIM Manager, pour “building information modeling manager”, est un des derniers métiers arrivés dans le monde de la construction et du BTP, et qui le transforme en profondeur.

En quoi consiste la démarche BIM ?

La démarche BIM est une nouvelle approche dans l’univers de la construction, basée sur la modélisation et la mise en place d’outils d’aide à la prise de décision sur le mode collaboratif.

À l’aide d’outils numériques de modélisation, le BIM Manager réalise une maquette complète du projet d’ouvrage, qu’il met à la disposition des intervenants sur le projet pour leur permettre de se positionner sur les coûts, délais, et durées d’intervention en cas d’aboutissement du projet. C’est lui qui définit les conditions d’accès et de modification des uns et des autres à la maquette et aux outils collaboratifs, et surtout qui coordonne l’ingénierie collective autour de cette maquette, en vue de faciliter les prises de décision.

Le BIM Manager a également un rôle d’anticipation des enjeux réglementaires et d’optimisation du projet de construction sur le plan environnemental.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon BIM Manager ?

Le BIM Manager est d’abord et avant tout un excellent… manager. En effet, il a pour mission d’animer et de coordonner les échanges entre de nombreux interlocuteurs et corps de métier pour faciliter l’émergence de solutions de compromis. 
Les qualités d’analyse, de synthèse et de leadership sont donc absolument essentielles pour mener à bien cette mission. La maîtrise des outils logiciels métier est également cruciale, ainsi que les compétences en communication (écrite comme orale) pour veiller à ce que les différents acteurs du projets soient constamment au même niveau d’information.

Comment peut-on devenir BIM Manager ?

Ce sont généralement des professionnels expérimentés (architectes, dessinateurs, ingénieurs en génie civil, etc.) qui peuvent devenir BIM Manager, après une formation spécialisée.
La formation “projet en BIM” de l’ESTP, fait partie des formations reconnues comme formant au métier de BIM Manager à un niveau bac + 6. 
 

Ingénieur génie civil nucléaire

Le génie civil français se distingue depuis des décennies dans le domaine de l’énergie nucléaire. Des problématiques de dimensionnement parmi les plus complexes au monde, aux enjeux cruciaux de sûreté sans oublier le respect des normes environnementales, la construction de centrales nucléaires fait appel à une expertise unique dans le domaine du génie civil.

L’ingénieur en génie civil nucléaire est celui qui conçoit les bâtiments accueillant les réacteurs nucléaires. Il intervient sur toute la chaîne de la construction, depuis le choix de l’implantation jusqu’à la livraison du site, en tenant compte des questions environnementales et des enjeux de sûreté nucléaire.
Au départ ingénieur en génie civil ou en énergie, l’ingénieur en génie civil nucléaire acquiert généralement sa spécialité en cours de carrière. Plusieurs voies et modules de formation ou de spécialisation sont également disponibles à l’ESTP.

L’ingénieur en génie civil nucléaire : métier et envergure

Le génie civil nucléaire français détient une expertise internationalement reconnue et recherchée partout dans le monde. La combinaison des défis logistiques, de dimensionnement, de planification, avec les enjeux liés à la sûreté nucléaire et la protection environnementale des sites, font de l’ingénieur en génie civil nucléaire un véritable pilier de l’industrie nucléaire en France et dans le monde.

Quelles sont les missions de l’ingénieur en génie civil nucléaire ?

L’ingénieur en génie civil est celui qui assure le bon déroulement des grands ouvrages civils, tels que les ponts, routes, barrages, ou les bâtiments publics. L’ingénieur en génie civil nucléaire associe à ses compétences générales en génie civil des connaissances spécifiques à l’environnement nucléaire. 

En particulier, il a pour missions :
> de contribuer à la décision quant au lieu d’implantation du bâtiment, en tenant compte de facteurs multiples (logistique, dimensionnement, accessibilité, environnement, sûreté, etc.) ;
> de participer à toutes les étapes de la construction et d’opérer le suivi du chantier, depuis la conception des plans jusqu’à la gestion des équipes ;
d’organiser la sécurité de la sûreté nucléaire ;
> de prévoir l'acheminement et la logistique d’approvisionnement ;
> le cas échéant, d’assurer la mise en place des marchés et appels d’offres.

Quelles sont les qualités requises pour être ingénieur en génie civil nucléaire ?

L’ingénieur en génie civil nucléaire est évidemment un excellent ingénieur et un expert des enjeux de la construction en matière d’énergie nucléaire, mais il doit aussi être un analyste hors pair doté d’une extrême rigueur, notamment lorsqu’il s’agit de prendre en compte la notion de risques.
Il joue un rôle crucial auprès des équipes du chantier, sans lien hiérarchique sur elles : ses qualités relationnelles sont donc déterminantes pour le bon déroulement des opérations.

Comment devient-on ingénieur en génie civil nucléaire ?

La formation initiale des ingénieurs en génie civil nucléaire est celle d’ingénieur en génie civil, avec parfois une spécialisation dans le domaine de l’énergie, ou celle d’ingénieur en énergie.
L’ESTP propose un Master en Génie civil nucléaire avec une forte orientation internationale, qui permet d’acquérir en un an ou en deux ans (selon profil) les connaissances et compétences spécifiques à l’exercice du génie civil dans le domaine nucléaire.

N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

Ingénieur efficacité énergétique du bâtiment

Face aux enjeux de la rénovation énergétique du parc immobilier à usage d’habitation et professionnel, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment est le levier central de la réalisation des objectifs de développement durable associés. 
Doté d’un niveau d’expertise pointu en matière de performance énergétique des matériaux et des techniques de construction, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment est en outre un fin connaisseur de la réglementation et des politiques publiques, et un communicant et pédagogue hors pair.
Il intervient souvent dès le stade de la conception du projet de construction ou de rénovation, et peut être amené à suivre le chantier jusqu’à sa livraison complète et le cas échéant la mise en service des équipements. 

Plein phare sur un métier d’avenir, pilier du développement durable et de l’efficacité énergétique des bâtiments en France.

En quoi consistent les missions de l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment ?

Expert de la construction, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment est celui qui réalise l’analyse des besoins en matière énergétique des bâtiments en projet de construction ou de rénovation, et qui formule des solutions permettant d’optimiser leur performance. Dans le détail et en pratique, cet ingénieur doit conjuguer des connaissances très pointues en matière de techniques de construction, avec des compétences de haut niveau en matière d’analyse comme de relationnel. Portrait-type.

Réaliser des études en efficacité énergétique

L’ingénieur chargé de veiller à l’optimisation de l’efficacité des bâtiments intervient à tout moment de la phase d’un projet de construction ou de rénovation. 
En premier lieu, il est amené à réaliser des études pour le compte des maîtres d’ouvrage, en vue de déployer des solutions permettant de réduire la consommation énergétique des bâtiments à construire ou à rénover.

La réalisation de ces études fait appel à diverses connaissances et compétences parmi lesquelles on peut citer la connaissance parfaite des normes en matière de construction, une expertise avérée en matière d’efficacité énergétique des techniques et matériaux de construction, ou encore la maîtrise des techniques d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments.
En outre, la réalisation d’études implique la maîtrise d’outils de CAO et de modélisation de pointe, qui doivent permettre de procéder à un chiffrage précis des solutions envisagées.

Formuler des préconisations

À partir des études qu’il réalise et en s'appuyant sur des chiffrages précis, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment formule des préconisations à l’attention du maître d’ouvrage. Ces préconisations étant susceptibles d’impacter le budget ainsi que le calendrier prévisionnel des opérations, l’ingénieur doit être capable d’adapter ses préconisations, et de faire montre d’une grande force de persuasion pour amener les intervenants à modifier leurs habitudes. 
En outre, plus l’ingénieur maîtrise les aspects réglementaires et les leviers de financement de la rénovation énergétique et thermique des bâtiments, plus il a de chance d’aboutir à des prises de décisions audacieuses et efficaces en matière d’optimisation énergétique.

Suivre la mise en œuvre opérationnelle 

Une fois validé le plan de construction ou de rénovation, l’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment peut être amené à suivre le chantier sur le plan opérationnel : supervision des travaux, suivi d’approvisionnement, soutien à l’installation, jusqu’à la mise en place de formations aux techniques de pose. Parce que les techniques et matériaux qui permettent d’optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments sont relativement nouveaux et moins fréquemment employés que les matériaux traditionnels, le suivi de l’ingénieur expert est souvent essentiel pour le bon déroulement du chantier. Son rôle consistera alors à trouver des solutions en cas de blocage, et à animer les équipes dans les différentes phases de leur intervention, en lien étroit avec le chef de chantier et le maître d’ouvrage.

Quelles sont les qualités requises pour être ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment ?

L’ingénieur spécialisé dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments doit être capable de mobiliser des connaissances diverses, et d’analyser en continu la pertinence des solutions de performance énergétique existantes, pour optimiser ses recommandations dans un cadre budgétaire et temporel contraint.

L’ingénieur doit donc disposer d’excellentes capacités d’analyse et de synthèse, et être capable d’intégrer des contraintes extérieures à sa réflexion. Très rigoureux dans ses calculs, il doit également être un excellent communicant à l’aise dans le relationnel, capable d’une grande force de proposition et de persuasion. 
D’un naturel curieux et passionné des techniques d’optimisation de la performance énergétique des bâtiments, il effectue un travail de veille pour être constamment à jour des innovations technologiques applicables à la construction. 

Quelles perspectives pour ce métier dans les prochaines années ?

Le plan national de rénovation énergétique des bâtiments adopté en 2017 donne comme ambition la neutralité carbone des bâtiments à l’horizon 2050. Cet objectif concerne le parc d’habitation autant que les immeubles professionnels, et des leviers de financement sont associés aux différentes actions à mener. Cela implique que pour les 30 prochaines années, les ingénieurs spécialisés dans les techniques d’optimisation de la performance énergétique des bâtiments vont être des profils très recherchés. En effet, encore peu d’ingénieurs du secteur de la construction sont à l’aise avec cette facette du métier, et encore moins familiarisés avec les techniques de construction écologique qui vont immanquablement être amenées à se développer.
Les ingénieurs en efficacité énergétique du bâtiment sont des profils dont sont friands les bureaux d’études et entreprises de construction de projets d’envergure. Positionnés dans ce type de structure, les ingénieurs sont amenés à une grande mobilité internationale, avec une maîtrise de l’anglais indispensable.

Les ingénieurs spécialisés dans le domaine de l’efficacité énergétique des bâtiments peuvent en outre occuper des postes en collectivités territoriales, où ils contribuent aux réflexions sur la maîtrise de l’énergie à l’échelle de la collectivité et accompagnent la réalisation de grands projets.
En matière d’évolution de carrière, l’encadrement d’équipes de plus en plus conséquentes est la voie la plus couramment empruntée. Une autre voie d’évolution possible consiste à se tourner vers le domaine commercial, au sein d’entreprises spécialisées dans la fabrication d’équipements dédiés notamment à la réduction de la facture énergétique ou thermique.

Quelles formations pour accéder au métier ?

La première formation pour accéder au métier d’ingénieur en efficacité énergétique du bâtiment est évidemment celle d’ingénieur généraliste, dans le domaine du bâtiment ou de l’énergie. L’ESTP propose plusieurs formations ou spécialisations dans le domaine de l’efficacité énergétique, notamment notre cursus ingénieur, sous statut apprenti (GECD)

Ingénieur dans l'industrie

Le métier d’ingénieur est au cœur du réacteur industriel en France. Par définition, l’ingénieur est celui qui est capable de concevoir, mettre en œuvre et réparer des systèmes mécaniques ou technologiques complexes, généralement à des fins de production d’objets ou de délivrance de services. 

Si les premières formations en ingénierie en France étaient dédiées aux enjeux relatifs au domaine du génie civil, elles se sont enrichies au fil des révolutions industrielles afin de former des ingénieurs polyvalents, capables de répondre aux nombreuses problématiques relatives à l’industrialisation puis à la tertiarisation des processus de production.

Être ingénieur dans l’industrie aujourd’hui peut revêtir une infinité de réalités différentes : en fonction du domaine industriel, de la taille de l’entreprise, mais également du département ou secteur dans lequel on est en poste au sein de l’entreprise, les prérogatives du quotidien varient considérablement. Les qualités requises restent cependant communes, et sont particulièrement cruciales dans le secteur du BTP et de la construction d’ouvrages : capacité à comprendre et résoudre des problèmes complexes, adaptabilité à l’environnement technique et technologique, organisation et rigueur dans la mise en œuvre des solutions.

À quoi ressemble le métier d’ingénieur dans l’industrie ?

Un ingénieur en poste dans l’industrie peut être amené à remplir de nombreuses missions. D’un domaine d’activité à l’autre, les connaissances techniques mobilisées au quotidien sont également très variées. En fonction de la taille de l’entreprise et du positionnement de l’ingénieur au sein de l’entreprise, les compétences à mettre en œuvre sont également très diverses.

Quelles sont les connaissances requises pour être ingénieur du BTP ?

L’ingénieur a pour rôle de mettre en œuvre des techniques et procédés complexes au service d’opérations variées. La particularité de l’ingénieur dans l’industrie vient du secteur dans lequel il opère, à savoir le secteur industriel. Le secteur du BTP quant à lui est caractérisé par un tissu très riche, composé de PME aussi bien que de grands groupes. Les opérations conduites par les entreprises de ce secteur sont très diverses : construction d’ouvrages d’art, aménagements urbains, construction de bâtiments neufs, aménagements d’immeubles ancien, etc. De ce fait, les connaissances nécessaires à l’exercice du métier d’ingénieur dans l’industrie du BTP sont très diverses, avec un socle fort en physique et en mathématiques.
Le socle de base de ces connaissances s’acquiert au cours de la formation en école d’ingénieur, et le reste directement sur le terrain.

Quelles sont les compétences attendues chez un ingénieur du BTP ?

Dans le domaine du BTP comme dans tous les domaines, l’ingénieur est un véritable couteau suisse au sein de l’entreprise, une courroie de transmission entre les parties technique, juridique, financière et logistique. Si la rigueur de raisonnement et la capacité de résolution de problèmes techniques complexes sont évidemment des attendus forts, la faculté de compréhension des enjeux au-delà de leur aspect technique est également essentielle. 
La polyvalence doublée de la volonté de s’investir dans le fonctionnement global de l'entreprise sont donc des qualités indispensables pour être ingénieur dans l’industrie et notamment celle du BTP.

Comment devient-on ingénieur industriel ?

La formation la plus répandue pour devenir ingénieur dans le milieu industriel est celle de l’école d’ingénieur, en trois ans après deux années de CPGE.

Ingénieur calcul de structures

L’ingénieur calcul de structures est un pilier de la R&D dans tous les domaines d’activité qui ont recours à l’innovation matérielle et technique. 
Dans le domaine du BTP et de la construction d’ouvrages, c’est lui qui, grâce à des séries de calculs complexes, détermine le comportement de matériaux ou de pièces amenés à être utilisés dans des conditions données. Il est généralement chargé de la modélisation de ces pièces sur des logiciels de CAO (conception assistée par ordinateur) dédiés. Enfin, il peut être amené à faire des suggestions aux concepteurs des pièces et structures étudiées, en vue d’améliorer leur résistance ou leur comportement face à la contrainte.

L’ingénieur de calcul est donc généralement un excellent mathématicien doublé d’un bon modéliste. Idéalement, il doit aussi être pédagogue, notamment lorsqu’il travaille en bureau d’études, afin de communiquer le plus clairement possible à son client les conclusions tirées de ses observations.

À quoi ressemble le quotidien d’un ingénieur de calcul dans le secteur du BTP ? Quelles sont les qualités et compétences attendues pour le devenir ? Et enfin, quelle voie emprunter pour le devenir ?

Le métier d’ingénieur en calcul de structures : la recherche au service de l’innovation

L’ingénieur en calcul est la pierre angulaire de toute innovation de structure appliquée à un domaine mécanique. En matière automobile, aéronautique, énergétique, ferroviaire, navale, et surtout dans le domaine de la construction d’ouvrages d’aménagements de voirie ou de projets bâtimentaires, l’ingénieur en calcul de structures est mis à contribution. C’est lui qui est chargé d’analyser une structure (l’ossature d’un bâtiment par exemple) pour évaluer sa capacité à résister aux contraintes auxquelles elle sera soumise en conditions réelles. 
L’ingénieur en calcul joue ainsi un rôle central dans la certification de conformité des pièces, structures et matériaux aux normes en vigueur.
Du fait de la spécificité de la formation (mathématiques) et de son implication dans les procédés d’innovation, l’ingénieur en calcul peut être amené à travailler à l’international, au sein d’équipes R&D multilingues. 

Quelles qualités et compétences pour devenir ingénieur en calcul ?

L’ingénieur en calcul de structures est d’abord et avant tout un excellent mathématicien. Une spécialisation en génie mécanique ou en génie des matériaux peut s’avérer pertinente, notamment pour exercer dans le secteur du BTP et de la construction d’ouvrages.
En pratique, le métier d’ingénieur en calcul du BTP s’exerce principalement en bureau d’études, soit au sein d’une entreprise du secteur de la construction, soit dans un cabinet indépendant. Dans le deuxième cas, les compétences communicationnelles sont très importantes, car l’ingénieur peut être amené à être en lien direct avec le client.
L’ingénieur en calcul doit également maîtriser les logiciels de modélisation, car ce sont en grande partie ces derniers qui réalisent les calculs à partir des données fournies par l’ingénieur.
Enfin, l’ingénieur en calcul doit être extrêmement rigoureux et méthodique, et force de proposition pour les concepteurs des structures qu’il est amené à examiner. La maîtrise de l’anglais technique lui permettra d’exercer à l’international.

Comment devient-on ingénieur en calcul ?

L’école d’ingénieur, généraliste ou spécialisée (en mécanique ou génie des matériaux notamment), est la voie d’accès principale au métier d’ingénieur en calcul de structures. Certaines formations universitaires en bac + 5, en mathématiques notamment, préparent également à l’exercice du métier.

Ingénieur bureau d'études

Un ingénieur bureau d’études (également ingénieur d’étude de programmes) a pour mission d’assurer la conduite et la mise en œuvre d’un projet technique ou technologique nouveau. Il assure pour cela la coordination des différents facteurs de mise en œuvre du projet, élabore les solutions techniques et les prototypes qui déboucheront ensuite sur la réalisation finale du produit. Le cas échéant, il assure la coordination des équipes techniques en charge de la mise en œuvre concrète des solutions qu’il a imaginées. Il maîtrise également les outils informatiques et bureautiques, aussi bien pour la modélisation des prototypes que pour la gestion d’équipes.

Dans le secteur du BTP et de la construction d’ouvrages, l’ingénieur d’étude de programmes travaille généralement au sein du département R&D d’une entreprise ou d’un grand groupe, et peut œuvrer aussi bien à l’optimisation de procédés existants qu’à la mise au point d’innovations totales.

En quoi consiste le métier d’ingénieur en étude de programme dans le secteur des travaux publics ? Quelles sont les qualités et les compétences requises, et quelle est la voie de formation privilégiée pour accéder au métier ?

En quoi consiste le métier d’ingénieur en étude programme ?

L’ingénieur en bureau d’études est au cœur des processus d’innovation dans les entreprises de travaux publics dotées de leur propre département R&D. C’est à lui qu’est confiée la mission d’améliorer les procédés, produits et process de fabrication de l’entreprise. 
En pratique, il réalise l’étude d’avant-projet, procède à toutes les études de faisabilité, imagine les solutions techniques, modélise, crée les prototypes, les teste, et produit toute la documentation relatives aux procédés développés et mis en œuvre au service de la construction d’ouvrages.
Son positionnement dans l’entreprise le place en relais entre les équipes commerciales, les équipes techniques, le service clients et les fournisseurs. Il est un maillon essentiel dans la chaîne de l’innovation au sein de son entreprise, et un facteur-clé de la réussite de sa politique de R&D. Il contribue donc activement à la stratégie et à la vie économique de l’entreprise au sein de laquelle il travaille.

Quelles sont les principales qualités et compétences de l’ingénieur bureau d’études ?

L’ingénieur d’étude de programmes est aux commandes de l’innovation au sein de l’entreprise de BTP. Son inventivité ne doit avoir d’égales que sa rigueur et ses compétences techniques. Selon l’organisation du groupe au sein duquel il exerce, il doit être capable de travailler en autonomie, mais également de manager une équipe et d’assurer la coordination avec les services et départements adjacents. La maîtrise des outils informatiques est indispensable (modélisation 3D notamment), et un bon niveau d’anglais professionnel ouvre des perspectives internationales, notamment au sein de grands groupes industriels.

Quelle formation pour devenir ingénieur d’étude de programme ?

L’ingénieur bureau d’études est la plupart du temps formé en école d’ingénieur généraliste. Certains masters professionnels peuvent également conduire à occuper un poste d’ingénieur d’études, notamment dans les domaines pharmaceutique, informatique ou encore BTP. Enfin, des formations plus courtes telles que le BTS Assistance technique de l’ingénieur peuvent également permettre, après quelques années d’expérience et si besoin une validation des acquis professionnels, d’obtenir un poste d’ingénieur. Pour certains bureaux d’études internationaux, la détention d’un doctorat en sciences appliquées est un atout indiscutable.

Chargé d'affaire BTP

Le chargé d’affaire BTP fait partie des intervenants incontournables dans le secteur du BTP. Au sein de l’entreprise de construction ou de travaux publics, il est l’interlocuteur du client tout-au-long de la durée du chantier. Il veille au respect du budget et des délais, gère les fournisseurs et sous-traitants, et se charge également de la partie facturation. En lien avec le(s) chef(s) de chantier sur le terrain, il est la personne la mieux informée sur l’avancement du chantier, et doit pouvoir faire le lien aussi souvent que nécessaire avec le client/financeur. Enfin, du fait de son positionnement au contact du client, il peut être amené à jouer un rôle commercial en assurant des missions de prospection.

Quelles sont les missions du chargé d’affaires en construction ? Quelles sont les qualités requises pour le devenir ? Comment se former à ce métier ?

Les missions du chargé d’affaire BTP

Le chargé d’affaires en construction est d’abord et avant tout le point de contact d’un client dans l’entreprise de BTP à qui il a confié une mission. En effet, une fois attribué le chantier de construction ou d’aménagement à une entreprise BTP, le client ou commanditaire du chantier aura comme interlocuteur unique le chargé d’affaires. C’est ce dernier qui s’assure du bon déroulement du chantier, du respect des délais, et qui fait le lien avec les fournisseurs et les sous-traitants. Dans cette optique, c’est aussi lui qui assure la facturation des prestations, et qui veille à la maîtrise des coûts et au suivi du budget.
Le chargé d’affaires a également un rôle commercial, en ceci qu’il peut démarcher des clients potentiels.

Le profil-type du chargé d’affaires

Le relationnel est évidemment au cœur des compétences et qualités professionnelles du chargé d’affaire BTP. En tant que chargé de clientèle, il doit maîtriser sur le bout des doigts tous les éléments relatifs au déroulement du chantier, et tenir le client informé aussi régulièrement que nécessaire. La connaissance des éléments techniques relatifs à la construction sont évidemment indispensables, ainsi que les aspects réglementaires et financiers. Il s’agit d’un véritable profil à 360°, souvent sur le terrain et toujours informé. Enfin, il doit être capable de coordonner des équipes et de jouer le rôle de relais entre des interlocuteurs aux profils variés. La communication est donc un élément-clé de ses compétences et de son quotidien.

Comment devient-on chargé d’affaires en construction ?

Le chargé d’affaires BTP est d’abord et avant tout un professionnel de la construction et des travaux publics. Plusieurs formations peuvent amener au métier de chargé d’affaires, du bac + 2 (BTS des secteurs du bâtiment et des travaux publics) au diplôme d’ingénieur obtenu dans une école spécialisée en BTP. 
Le métier peut être très exigeant. Une bonne façon de se former dans les premières années de vie professionnelle est de prendre en charge des chantiers d’envergure raisonnable, au sein d’entreprises BTP de proximité. Ensuite, il est possible d’évoluer vers des chantiers de plus grande ampleur, et d’élargir ses horizons en intégrant de grands groupes et en élargissant son portefeuille de clientèle. À terme, il est également possible de créer sa propre entreprise.

Ingénieur matériaux

L’ingénieur matériaux est un profil relativement récent dans le paysage de l’ingénierie, de l’industrie et de l’innovation. Face aux fantastiques progrès technologiques réalisés ces dernières années dans le domaine du génie des matériaux, ce profil d’ingénieur s’est imposé comme un pilier de l’innovation dans de nombreux bureaux d’études. 

Ses rôles et missions sont multiples : concevoir des alliages aux propriétés uniques, évaluer l’adéquation d’un matériau nouveau à un usage industriel donné, ou développer des innovations au service de l’industrie en s’appuyant sur les propriétés de matériaux récemment mis au point. 
La plupart du temps en bureau d’études ou en cellule R&D, ce profil travaille souvent auprès d’entreprises du BTP en tant qu’ingénieur chantier. Dans ce cadre, il opère une veille technologique sur les innovations appliquées aux matériaux de construction. Il est également amené à faire des préconisations en termes d’emploi de matériaux au conducteur de travaux, en tenant compte notamment des critères de performance énergétique et environnementale.

Quelles sont ses missions ?

Les missions de l’ingénieur matériaux se situent au carrefour de la recherche, de l’innovation et de la production. 
S’agissant des activités de recherche - le plus souvent appliquées au domaine industriel - ce génie des procédés œuvre à concevoir et à tester des nouveaux matériaux, dans l’optique de répondre à des problématiques industrielles concrètes. Toutes les branches de l’industrie font ainsi appel à ses compétences : en effet, la question des propriétés et comportements des matériaux se pose à la fabrication de tout objet ou produit.
Lorsqu’il travaille au sein d’une entreprise de BTP, il est un appui précieux au conducteur de travaux pour sélectionner ou mettre au point les matériaux qui répondront aux caractéristiques attendues de la construction à livrer. En tant qu’ingénieur chantier expert en matériaux, il peut également être amené à se déplacer sur site, pour s’assurer de la bonne utilisation et du bon comportement des matériaux qu’il a retenus.

Quel profil pour l’ingénieur matériaux ?

L’ingénieur matériaux a un positionnement hybride, entre la recherche et l’expérimentation en laboratoire d’un côté, et la production industrielle dans la continuité de l’innovation qu’il propose de l’autre. Cela requiert de mettre quotidiennement en œuvre un éventail assez large de compétences :
> rigueur méthodologique et inventivité dans la conduite des activités de recherche ; 
> curiosité à l’égard de toutes les innovations dans le domaine (très vaste) du génie des matériaux ;
> force de proposition pour expérimenter de nouveaux procédés de fabrication suite aux essais réalisés ;
> maîtrise des outils informatiques de modélisation et de simulation des propriétés des matériaux.
Le socle de connaissances scientifiques est celui de la physique et de la chimie, mais également celui des mathématiques.

Les études pour devenir ingénieur en génie des matériaux

Le parcours le plus direct pour devenir ingénieur en génie des matériaux est celui de l’école d’ingénieur, avec une spécialisation dans le domaine des matériaux. Il est également possible de passer par la voie du Master en sciences des matériaux.
À noter, la poursuite d’étude en doctorat peut être appréciée de certains recruteurs à la recherche de profils experts dans des domaines précis. 
Comme pour de nombreux métiers de la R&D, la maîtrise de l’anglais technique est quasiment indispensable.

Ingénieur géomètre-topographe

L’ingénieur géomètre-topographe est celui qui procède au repérage du terrain sur tout espace destiné à faire l’objet d’un aménagement. Avant tout démarrage de chantier, c’est lui qui recense l’ensemble des mesures relatives au terrain. C’est également lui qui établit les propriétés des sous-sols et qui dessine ensuite les plans sur lesquels les architectes et maîtres d’ouvrage s’appuieront pour projeter la construction avant de démarrer le chantier. 
Le géomètre topographe travaille aussi bien en entreprise privée que pour le compte d’une collectivité ou d’un établissement public. 

Le géomètre expert est quant à lui un géomètre-topographe certifié par une commission, qui peut à ce titre procéder au bornage officiel de parcelles et estimer la valeur de biens fonciers. Cette certification est également une condition à remplir pour pouvoir travailler à son compte.

Quelles sont les missions et les qualités requises pour un géomètre-topographe ? Dans quel environnement travaille-t-il ? Comment fait-on pour devenir géomètre-expert ?

Les missions du géomètre-topographe

L’ingénieur géomètre-topographe est un professionnel de terrain autant que de bureau. 
Armé de son indispensable tachéomètre, il se rend sur le périmètre pressenti pour la réalisation d’un aménagement (route, bâtiment, rond-point, passage de réseaux communs, etc.) et procède à un relevé topographique complet. Il note toutes les mesures relatives à l’espace à aménager en vue de réaliser les plans qui serviront de base à la conduite des travaux effectifs. Il est également chargé de réaliser les observations relatives à l’état des sols et à tout aspect susceptible d’impacter l’aménagement prévu.
De retour à son bureau, il dessine les plans du lieu à partir des mesures qu’il a réalisées. Ces plans serviront de repère aux professionnels en charge de la conduite du chantier.

L’environnement de travail du géomètre-topographe

Le géomètre-topographe travaille soit au sein d’une entreprise du secteur privé, le plus souvent dans le domaine du BTP, soit pour le compte d’une collectivité ou d’un établissement public. Selon la structure qui l’emploie, le géomètre-topographe se verra confier des missions de profils différents, mais l’exercice technique du métier reste sensiblement le même.
Les qualités requises chez un ingénieur géomètre-topographe
Le sens de l’observation et l’aisance dans l’espace sont les deux qualités principales du géomètre topographe. Viennent ensuite la maîtrise des outils de dessin numérique, la minutie dans l’exécution des plans, la connaissance du droit et des réglementations relatives à l’aménagement foncier, ainsi qu’une certaine aisance relationnelle.
L’exercice de ses missions peut l’amener à effectuer des déplacements fréquents, dans un périmètre local la plupart du temps cependant.

Comment peut-on devenir géomètre-expert ?

Le titre de géomètre-expert habilite le professionnel concerné à délimiter officiellement la propriété foncière, pour le compte de l’État. Ce titre s’obtient après inscription à l’ordre des géomètres-experts (OGE). Cette inscription est réservée par l’OGE aux titulaires du diplôme d’ingénieur géomètre-topographe délivré par l’une des trois écoles habilitées dont fait partie l’ESTP, ainsi qu’aux détenteurs du diplôme de géomètre-expert foncier délivré par le Gouvernement (D.P.L.G.). À l’issue de l’obtention du diplôme et après validation par la commission, les candidats géomètres-experts doivent encore effectuer un stage de deux ans au sein d’un cabinet de géomètres tout en suivant des formations complémentaires. Enfin, ils doivent préparer et soutenir un mémoire devant un jury.

Ingénieur chercheur

L’ingénieur chercheur, ou ingénieur de recherche, est un profil hybride particulièrement recherché dans le domaine de l’innovation. Il intéresse aussi bien les laboratoires de recherche publique, friands de profils d’ingénieurs formés en école dans une optique professionnelle, que les entreprises du secteur industriel qui pratiquent l’innovation de façon continue en interne.
En effet, fort de son profil mixte associant la curiosité et la méthode du chercheur avec la capacité de mise en œuvre opérationnelle de l’ingénieur, ce professionnel peut librement choisir d’exercer ses activités en laboratoire (public ou privé), ou au sein du département R&D d’une entreprise. Mieux, certains dispositifs et passerelles permettent de passer de l’un à l’autre assez librement.

À quoi ressemble le quotidien d’un ingénieur de recherche dans le secteur du BTP et de la construction d’ouvrages d’art ? Dans quel type d’entreprise peut-il exercer ? Comment le devenir ?

À quoi ressemble le métier d’ingénieur chercheur dans le BTP ?

Le métier d’ingénieur chercheur peut prendre de nombreux visages au quotidien, en fonction de la structure qui l’emploie ou des sujets sur lesquels il travaille. Au sein d’un laboratoire de recherche, l’ingénieur procède à des expériences et expérimentations, qu’il documente afin d’en extraire des interprétations théoriques. Il vérifie également les hypothèses qu’il produit, en mettant en place des expérimentations. Dans ce cadre, il produit des publications scientifiques et participe à des conférences.
Dans le secteur des travaux publics, ses travaux peuvent porter sur des sujets très variés, depuis l’amélioration des techniques de construction jusqu’aux recherches sur les propriétés des matériaux.

Les qualités requises

L’ingénieur chercheur est d’abord un chercheur : à ce titre, il doit faire preuve de rigueur scientifique dans l’approche de ses sujets. Mais l’ingénieur de recherche doit également être capable d’initiative, notamment lorsqu’il s’agit de monter des projets de recherche, de créer des partenariats et d’obtenir des financements. Dans le secteur du bâtiment et de la construction d’ouvrages, il peut être amené à exercer des activités en tant que consultant. Des capacités à vulgariser un sujet et à convaincre ses interlocuteurs sont alors bienvenues. Il peut également animer des projets et des équipes de recherche : un bon sens du relationnel est donc essentiel. Enfin, la maîtrise de l’anglais technique est indispensable pour la conduite des activités de recherche (notamment les publications scientifiques) comme pour l’animation d’équipes souvent internationales.

Comment devient-on ingénieur de recherche ?

L’ingénieur chercheur est souvent d’abord un ingénieur, c’est-à-dire qu’il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur délivré par une école habilitée. Afin de poursuivre une trajectoire dans le domaine de la recherche, le jeune ingénieur démarre généralement un projet de thèse dans un laboratoire universitaire ou au sein d’un organisme de recherche. 
À l’issue de l’obtention de son doctorat, l’ingénieur de recherche peut alors choisir de poursuivre sa carrière de différentes façons : soit en post-doctorat, souvent (mais pas obligatoirement) au sein du laboratoire dans lequel il a passé ses années de thèse, soit en intégrant le département recherche et développement d’une entreprise intéressée par son domaine d’expertise. 
Le secteur du BTP et notamment les grands groupes sont constamment à la recherche de profils d'ingénieurs de recherche pour développer leurs capacités d’innovation. L’ouverture à l’international est également facilitée par l’attractivité de ces profils hybrides et donc polyvalents.

Ingénieur méthode BTP

L’ingénieur méthode en BTP est un intervenant central dans la planification des chantiers de construction. En lien avec le conducteur de travaux, le chef de chantier, le bureau d’études et les fournisseurs, il planifie le déroulement des chantiers en amont, puis s’assure de leur suivi une fois lancés. Il intervient donc dès la phase de préparation des chantiers, les suit tout-au-long de leur avancement, et participe également aux retours d’expérience a posteriori. Il contribue ainsi à l’amélioration des process et méthodes de son entreprise.
Poste multifonction, il a une vision globale du chantier et de la logistique à chaque étape. En lien avec de nombreuses équipes, son sens du relationnel est aussi important que ses capacités d’organisation et ses connaissances techniques.

Quel est le quotidien de l’ingénieur méthode ? Quelles sont les qualités requises pour le devenir ? Quelles études amènent à ce métier ?

Les missions courantes de l’ingénieur méthode en BTP

L’ingénieur méthode est un planificateur hors pair des chantiers BTP. Son intervention débute souvent en amont du lancement de chantier, dans la phase préparatoire. Elle se poursuit tout-au-long du chantier avec un suivi quotidien des opérations et de la logistique associée. Enfin, grâce à son retour d’expérience, il contribue à l’amélioration des process et méthodes de son entreprise qui peut réutiliser les savoirs acquis dans les chantiers suivants.
En phase de préparation, l’ingénieur méthode BTP travaille en lien étroit avec le conducteur de travaux et le bureau d’études : il définit les paramètres d’installation du chantier, conçoit le planning des opérations, et décide également des modes de construction et quantités de matériel à prévoir.
Au quotidien de la vie du chantier, il s’assure du bon déroulement logistique des opérations et de l’enchaînement fluide des différentes phases. Ses compétences d’ingénieur peuvent également être mises à contribution pour calculer et mettre en place des dispositifs d’étaiement sur le chantier par exemple.

Quelles sont les qualités de l’ingénieur méthodes ?

Au quotidien, l’ingénieur méthode est amené à côtoyer la plupart des intervenants sur le chantier : disposer d’un excellent sens du relationnel est donc primordial. En tant que responsable de l’organisation et de la planification des chantiers, il doit impérativement disposer de capacités organisationnelles très fortes, et être capable de faire face aux imprévus. Les capacités d’adaptation et la faculté à trouver des solutions dans les situations de blocage sont également très importantes. Il doit aussi être familiarisé avec les normes environnementales applicables au secteur du bâtiment. 
Enfin, l’ingénieur méthode en BTP doit être sensible à la démarche d’amélioration continue : une partie non négligeable de son rôle consiste à mettre à jour les process et méthodes de son entreprise, dans une optique d’améliorer l’efficacité des méthodes et la précision de la planification. Sa proactivité en la matière est donc hautement appréciée.

Comment devient-on ingénieur méthodes ?

L’ingénieur méthode en BTP est un ingénieur formé au sein d’une école habilitée à délivrer le diplôme d’ingénieur, si possible avec une spécialisation dans le BTP (génie civil). Il travaille généralement au sein d’une entreprise de BTP, et peut ensuite évoluer vers des postes d’ingénieur commercial ou de chargé d’affaires.

Ingénieur d’études

Le titre d’ingénieur d’étude désigne un profil d’ingénieur de recherche généraliste ou spécialisé, qui intervient de façon transversale pour la réalisation de tout nouveau projet technique. De la conception du produit ou de la solution à développer, jusqu’à l’organisation de sa fabrication et de sa mise en service, il est présent d’un bout à l’autre du projet d’innovation. Il travaille généralement dans un bureau d’études, au sein d’une entreprise industrielle ou dans un laboratoire de recherche. 

Attention à ne pas confondre avec le corps des ingénieurs d'études (IGE) présent dans plusieurs administrations de la fonction publique : ce dernier correspond à des personnels de catégorie A assurant des missions techniques et d’encadrement, sans nécessairement que ces missions soient liées à l’ingénierie.

Les missions

Pilier de la recherche et de l’innovation dans le secteur public comme dans l’industrie, l’ingénieur d’études est un professionnel dont le métier consiste à concevoir, développer et expérimenter des solutions techniques et technologiques nouvelles. Il peut œuvrer dans des domaines d’ingénierie extrêmement variés, et dans de très nombreux secteurs industriels également : mécanique, chimie, informatique, automobile, BTP, agroalimentaire, etc., les champs d’application de l’ingénierie d’études sont sans limite.

Le développement de solutions techniques de A à Z

Au sein d’une entreprise, d’un bureau d’étude ou d’un laboratoire de recherche, l’ingénieur en charge des études coordonne le développement de solutions techniques nouvelles contribuant à l’amélioration des produits, process et services existants. Spécialisé dans un domaine technique, il prend en charge le projet d’innovation du stade de l’expression du besoin jusqu’à la mise en service du produit développé. Il coordonne donc l’ensemble des étapes intermédiaires, prototypage et expérimentation compris. Une fois éprouvé le prototype, il assure le suivi de la fabrication et de la mise en fonctionnement du produit final, puis procède aux améliorations requises mises au jour par les retours d’expérience.

L’animation d’équipe et la gestion de projet

Les qualités d’animateur d’équipe et de gestion de projet sont au moins aussi essentielles que les qualités et compétences techniques. En effet, l’étude d’une nouvelle innovation requiert l’implication de nombreux acteurs en interne comme en externe, qu’il appartient à l’ingénieur en charge du projet de mettre en musique et de coordonner. Concevoir les différentes phases de développement du projet, mobiliser les intervenants, et gérer l’interface entre les services et acteurs, constituent une partie essentielle de l’activité de l’ingénieur d’études.

Le salaire d’un ingénieur d’études

En fonction du profil d’employeur (public / privé) ou du secteur, le salaire d’un ingénieur d’études débutant varie entre 39 et 42 k€ bruts annuels.

Les qualités et compétences requises pour être ingénieur d’études

L’ingénieur en charge des études liées à l’innovation est avant tout un chercheur qualifié dans un domaine technique spécifique. Il combine une expertise technique, avec une grande rigueur scientifique et méthodologique. En tant que gestionnaire de projet et animateur d’équipes, il doit disposer à la fois d’une très grande rigueur organisationnelle, et d’un excellent sens du relationnel. En effet, dans de nombreux cas, l’ingénieur en charge des études de projets d’innovation n’a pas de lien hiérarchique sur les intervenants. Corollaire de son sens rigoureux de l’organisation et de la planification, il doit également être force de proposition pour surmonter les difficultés inhérentes à la mise au point de produits, processus ou procédés innovants.

La formation et le parcours professionnel types

L’ingénieur d’études est d’abord et avant tout un ingénieur, et donc diplômé d’une école habilitée par l’État à délivrer ce diplôme. Quels que soient le domaine et le secteur dans lesquels il exerce, l’ingénieur responsable des études en entreprise ou en laboratoire de recherche dispose d’une expertise certaine dans sa discipline, acquise soit dans le cadre de ses activités de recherche (thèse, postdoc), soit au fil de ses expériences professionnelles.

Ingénieur travaux

L’ingénieur travaux est la personne en charge de la planification, coordination et du contrôle de la qualité technique de tout chantier BTP.

Formé en école d’ingénieur, le plus souvent spécialisé en génie civil et BTP, l’ingénieur (également parfois “conducteur”) de travaux assure la supervision technique d’un chantier depuis le stade de la préparation d’une réponse à appel d’offres par l’entreprise BTP qui l’emploie, jusqu’à la livraison finale du chantier. Il est un interlocuteur privilégié du directeur de travaux, des architectes, mais également des chefs de chantier et ingénieurs matériaux, dans les différentes phases du chantier qu’il suit.
Si d’excellentes qualités techniques et connaissances du secteur et des réglementations en matière de BTP sont indispensables, l’ingénieur travaux est également tenu d’être un chef d’orchestre hors pair.

Rôle et missions

L’ingénieur travaux intervient dès la toute première phase d’un projet de BTP, qui débute généralement avec la réponse à appel d’offres d’une entreprise du secteur du bâtiment. En lien avec l’architecte, le chef de projet et/ou le conducteur de travaux, et plus globalement l’ensemble des intervenants mobilisés au stade de la réponse à un appel d’offres, l’ingénieur travaux apporte toute son expertise pour l’étude du rapport technique, la réalisation des plans, mais également la définition du budget prévisionnel du chantier à venir au regard des contraintes techniques et besoins en matériaux ainsi qu’en main d’œuvre.
Il peut également être amené à gérer les demandes d’autorisations et choisir les fournisseurs. 
Son rôle principal consiste à veiller au respect du cahier des charges qualité, du budget et du planning du chantier. Il est en contact permanent avec les chefs de chantier, et passe la plus grande partie de son temps sur le terrain.
Il s’agit d’un poste à responsabilités, qui se décline sur des profils très variés de chantiers : construction, réhabilitation, mais également démolition ou encore aménagement d’ouvrages.

Les compétences et qualités requises

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, l’ingénieur travaux doit maîtriser un ensemble de connaissances et compétences techniques relevant du secteur du génie civil et des travaux publics. Il doit également disposer de qualités certaines en matière de gestion de projet et de coordination, et se montrer réactif dans les inévitables situations d’imprévus.

Les compétences techniques

Formé en école d’ingénieurs, de préférence avec une spécialisation en génie civil ou dans le domaine du BTP, l’ingénieur en charge de la coordination des travaux sur les grands chantiers dispose de connaissances techniques avancées dans tous les domaines et corps de métiers de la construction et des ouvrages. Il doit également se tenir à jour des évolutions en matière de technique de construction et d’emploi des matériaux. Enfin, il doit connaître et se tenir à jour de l’évolution des normes et règles applicables au domaine de la construction et des bâtiments (notamment en matière d’éco-construction), qu’ils soient à usage d’habitation ou destinés à l’accueil du public.

Les compétences professionnelles 

L’ingénieur travaux est un professionnel organisé et rigoureux. La maîtrise de plusieurs logiciels métier est indispensable, en CAO (conception assistée par ordinateur), en modélisation, mais également en gestion de projet. 
En contact direct et permanent avec différents corps de métier, et responsable de la coordination de leur intervention sur le chantier, l’ingénieur en charge des travaux de chantier doit disposer de qualités relationnelles remarquables et être capable d’entraîner les équipes sans lien d’autorité hiérarchique.
Amené à se rendre très fréquemment sur les chantiers, il doit être disponible, mobile, et résistant au stress.

Devenir ingénieur travaux

La première formation à suivre est celle d’ingénieur, dans une des écoles habilitées à délivrer le diplôme d’ingénieur en France. Les écoles spécialisées dans le domaine des travaux publics et la formation des cadres du secteur comme l’ESTP sont la voie royale d’accès à la profession. 
Des études à un niveau bac + 2 ou 3 dans le domaine du BTP (BTS, DUT) peuvent également amener au métier d’ingénieur en charge des travaux sur les chantiers, après plusieurs années d’expérience et une validation des acquis.

Asset manager immobilier

L’asset management est un métier venu de la culture anglo-saxonne, qui désigne le fait de gérer l’ensemble du portefeuille d’actifs immobiliers, pour le compte d’un particulier ou d’une entité juridique. L’asset manager immobilier peut gérer des biens à usage d’habitation autant que des locaux commerciaux ou à usage professionnel. Il en assure la bonne commercialisation, et procède également au suivi administratif, juridique et financier des actifs concernés. Il peut également superviser la construction d’un nouvel immeuble ou la rénovation d’un bâtiment existant, avant de mettre en place toutes les conditions nécessaires pour leur bonne exploitation commerciale.
Les compétences requises pour exercer ce métier sont donc multiples, et concernent aussi bien des connaissances techniques (fiscalité, droit, gestion, BTP) qu’une bonne culture économique doublée et une capacité à anticiper les évolutions de marché susceptibles d’impacter la valeur des actifs. 
Zoom sur un métier aux facettes multiples, qui requiert un niveau de formation élevé et une spécialisation en management de l’immobilier qui peut s’acquérir au sein de l’ESTP.

Les grandes missions de l’asset manager

L’asset management fait appel à un champ très vaste de compétences et de qualifications. Cette diversité tient à la fois aux différents profils de biens gérés (immeubles d’habitation, professionnels, actifs financiers, etc.), et à la variété des domaines d’intervention de l’asset manager immobilier : selon qu’il supervise la construction d’un nouveau bâtiment en vue de son exploitation, qu’il négocie des baux ou qu’il gère un portefeuille d’actifs financiers, son quotidien varie considérablement.

La gestion de portefeuille immobilier à 360°

L’asset manager gère un ensemble d’actifs immobiliers pour le compte d’un client, particulier ou professionnel. Cela inclut la gestion transverse d’immeubles d’habitation ou professionnels, la gestion de portefeuilles d’actifs financiers, mais également la supervision de chantiers de construction et de rénovation à des fins de valorisation commerciale.
Généralement employé des sociétés spécialisées dans la gestion d’actifs immobiliers telles que les banques, assurances, fonds d’investissement et sociétés foncières, l’asset manager a un profil de gestionnaire de biens et d’actifs extrêmement polyvalent.

La veille sur les grandes tendances à l’œuvre dans le secteur immobilier

La gestion d’actifs immobiliers repose sur une excellente connaissance des tendances de fond impactant le domaine de l’immobilier. Toute la valeur ajoutée de l’asset manager immobilier consiste donc à anticiper l’apparition de ces tendances, et à réagir de façon rapide et agile pour préserver la rentabilité des placements. Son rôle de conseil est celui qui fait la toute la valeur de son service aux yeux de son client : il doit donc impérativement être à jour des tendances de marché.

Les qualités et compétences de l’asset manager immobilier

Un asset manager doit disposer d’un éventail très large de qualifications, à commencer par un solide socle de connaissances en matière d’architecture et de réglementation attachée au domaine du BTP.
En outre, il doit connaître de façon très pointue l’ensemble des réglementations relatives à la mise en place de baux, dans le cadre de location à des fins d’habitation aussi bien qu’à usage commercial et/ou professionnel.
Il doit être capable de mettre en place des outils de gestion transverse de l’exploitation d’un bien : documents juridiques, financiers, suivi des comptes d’exploitation, accompagnement en matière fiscale, gestion et planification des travaux, etc.
Ses qualités relationnelles, enfin, sont absolument fondamentales dans l’exercice quotidien de ses activités : en interface avec de nombreux interlocuteurs, il doit être capable de synthétiser et d’adapter son propos en fonction de chacun.

Le parcours de formation

L’asset manager immobilier est généralement diplômé au niveau bac + 5. Le diplôme d’ingénieur délivré par l’ESTP, ou le mastère spécialisé en management de l’immobilier également délivré par l’ESTP sont d’excellentes voies de formation pour accéder au métier.

Responsable de programme immobilier

Le responsable de programme immobilier est un maillon essentiel de la programmation immobilière et donc de l’aménagement urbain. Au sein d’une entreprise de construction, d’une société de financement de projets d’aménagement, d’une collectivité ou encore d’une société mixte, il procède au montage technique, juridique et financier d’un projet immobilier, puis assure la coordination des intervenants et le suivi de sa réalisation. Professionnel aux domaines de compétences très larges et variés, il est d’abord et avant toutes choses un excellent gestionnaire de projet, capable de développer une vision globale et transversale de son programme, et d’en planifier les différentes phases avec rigueur et acuité.
La formation du responsable programme immobilier relève autant de la dimension technique que du domaine juridique et financier. Le parcours des ingénieurs tel qu’il est conçu au sein de l’ESTP est particulièrement adapté à la formation de ces profils de professionnels. Le Mastère spécialisé Maîtrise d’ouvrage et gestion immobilière en un an, également délivré par l’ESTP, est une autre excellente voie de formation à ce métier.

Les missions du responsable de programme immobilier

Le responsable de programme est un responsable technique de l’immobilier. Fort de ses compétences techniques, il prend en charge l’intégralité du programme, depuis la prospection pour trouver un terrain jusqu’à la commercialisation des espaces une fois leur construction achevée, en passant par le montage financier du projet et l’orchestration des interventions des différents acteurs de sa réalisation (architectes, bureaux d’études, entreprises BTP, etc.).
Il est donc un planificateur et un coordinateur hors pair, qui interagit, échange, négocie avec un très grand nombre d’interlocuteurs aux profils très variés. Il doit être capable de concevoir et de concilier des plannings serrés, tout en respectant un budget et une deadline stricts.

Les qualités et compétences requises pour devenir responsable technique immobilier

En tant que gestionnaire technique de patrimoine immobilier, le responsable de programme doit disposer de compétences techniques autant que relationnelles. 

Compétences techniques

S’agissant des compétences techniques, elles concernent aussi bien les éléments relatifs au domaine de la construction (pour coordonner les études de faisabilité et programmer les phases et appels d’offres de la construction du projet), que les éléments juridiques et financiers essentiels à la faisabilité du projet : urbanisme, autorisations légales, montage financier, etc. Le responsable de programme immobilier doit donc se tenir constamment à jour des évolutions normatives et réglementaires en matière de construction de grands projets.

Compétences relationnelles

Une partie essentielle des missions quotidiennes du responsable programme immobilier consiste à jongler entre différentes parties prenantes et à veiller à la bonne synchronisation de leur intervention dans le projet de construction. Les compétences relationnelles de ce responsable technique de l’immobilier sont donc absolument cruciales pour permettre la mise en œuvre de programmes parfois pharaoniques.

La formation

On accède au métier de responsable de programme immobilier le plus souvent par la voie de l’ingénierie. Avec sa spécialisation dans le domaine de la construction et des travaux publics, l’ESTP est une excellente école de formation des profils de responsable de programme immobilier. Elle propose en outre un Mastère spécialisé en un an, “Maîtrise d’ouvrage et gestion immobilière”, qui forme efficacement à ce métier de la branche des directeurs de patrimoine immobilier. Les autres branches d’accès à la profession sont le droit et les études de commerce/management (niveau bac +5).

Responsable de programme immobilier : salaire et évolution

Lorsqu’il est junior, le responsable de programme immobilier a un salaire annuel moyen compris entre 30k€ et 40 k€. Une fois confirmé, ce salaire moyen peut s’élever à des niveaux atteignant les 50 k€.
À noter, ce niveau de rémunération et la progression du salaire dépendent considérablement du profil de l’employeur, en particulier s’agissant de la différence entre employeur public et privé.
 

Conducteur d'opération

Le conducteur d’opération est le bras droit du maître d’ouvrage dans les travaux de construction de projets immobiliers de grande ampleur notamment.
Pivot entre le pilotage stratégique du projet immobilier et sa traduction opérationnelle sur le terrain, il fournit au maître d’ouvrage une assistance technique, administrative, juridique et financière. Parfois également appelé “assistant maître d’ouvrage”, le conducteur d’opération doit disposer d’un socle de connaissances solide en matière à la fois réglementaire, financière et technique. Il doit également s’appuyer sur un large éventail de compétences qu’il devra mettre en œuvre dans les différentes facettes de son métier.
Le diplôme d’ingénieur délivré par l’ESTP et le Mastère spécialisé en maîtrise d’ouvrage et gestion immobilière permettent d’accéder à la profession.

Conducteur d’opération : salaire, missions et profil de poste

La conduite d’opération est un maillon essentiel au bon déroulement des chantiers BTP d’envergure. Le plus souvent en poste au sein d’une entreprise de construction, il est désigné par le maître d’ouvrage (généralement une personne morale dans le cas des grands projets immobiliers) et devient donneur d’ordre en son nom. Il intervient ainsi dans toutes les phases du chantier et sur des questions d’ordre à la fois technique, juridique, et financière. 

Les missions du conducteur d’opération

Le conducteur d’opération est un véritable assistant au maître d’ouvrage, qui intervient en appui sur des aspects à la fois techniques, juridiques et financiers. Sa mission transversale est de veiller au bon déroulement du chantier et au respect de la conformité de l’ouvrage final en termes de coûts, de délais et de qualité. 
Il intervient donc dès le stade du montage technique du projet où il participe à l’élaboration des plans et à l’estimation du planning de travaux. 
Il participe également au montage financier du projet en réalisant par exemple les études de faisabilité financière et en participant à l’élaboration du budget prévisionnel. 
Il réalise ensuite la supervision technique des opérations de chantier, tout en assurant le suivi contractuel, administratif et budgétaire.

Profil de poste et périmètre d’intervention

L’assistant maître d’ouvrage, désigné par le maître d’ouvrage, occupe une fonction de donneur d’ordres. Il est le plus souvent employé d’une entreprise du secteur de la construction et peut dépendre hiérarchiquement d’un ingénieur d’opération ou d’un responsable de programme.
Le poste de conducteur d’opération peut être occupé en début de carrière, mais le plus souvent une expérience de trois ans minimum dans le domaine de la coordination de chantier est recherchée par les entreprises.
La conduite d’opération nécessite d’être mobile et de se rendre fréquemment sur les chantiers.
En début de carrière, le conducteur d’opération a un salaire compris entre 30 et 40 k€.

Les compétences et qualités recherchées

La conduite d’opération fait appel à un ensemble très large de compétences, en plus de requérir des connaissances pointues en matière administrative, juridique et financière appliquées au domaine du BTP. 

Les compétences requises pour la conduite d’opérations

La gestion de projet et la capacité à tenir un planning sont les premières qualités recherchées par les recruteurs. Coordonner les intervenants, faire face aux imprévus, revoir les priorités en cas de besoin, et s’assurer du respect à la fois du budget et des échéances, sont le cœur de mission de la conduite d’opération. Cela implique des très fortes qualités organisationnelles, ainsi qu’une grande aisance relationnelle. En effet, en l’absence de lien hiérarchique sur les intervenants du chantier, le conducteur d’opérations doit disposer d’indéniables qualités d’animateur d’équipe reposant sur un sens aigu du relationnel.

Les domaines techniques de connaissance et de compétence

Le champ des connaissances et compétences requises pour assurer la conduite d’opération sur les chantiers BTP est extrêmement varié.
Des connaissances approfondies des techniques de construction sont absolument indispensables, avec un indéniable plus pour les profils formés aux techniques de construction écologique et aux technologies à faibles émissions carbone. 
Sur le plan juridique et réglementaire, une bonne maîtrise du droit et des réglementations en matière d’urbanisme est absolument indispensable. 
Toutes les connaissances relatives au montage financier des projets immobiliers sont un atout supplémentaire.

La formation ESTP

La conduite d’opération est généralement accessible à un niveau bac + 2 ou bac + 3 spécialisé dans le domaine du génie civil. Une expérience préalable dans une entreprise de la construction en lien avec la maîtrise d’ouvrage est souvent demandée. 
Les formations d’ingénieur spécialisé dans les travaux publics telles qu’en propose l’ESTP sont les plus recherchées. 
Le Mastère spécialisé de l’ESTP en maîtrise d’ouvrage et gestion immobilière en un an est une excellente formation pour accéder à un poste de conducteur d’opération. Cette formation est également accessible en temps partagé auquel cas elle s’étale sur un an et demi au rythme d’une semaine de cours, suivie de deux semaines d’entreprise.

Chef de projet BTP

La notion de chef de projet BTP, également parfois “chef de projet bâtiment” ou “manager BTP”, désigne une fonction plutôt qu’un métier au sein d’un projet BTP. Le chef de projet est en effet la personne chargée de veiller au bon déroulement d’un projet de A à Z. Un chef de projet immobilier a donc pour mission de superviser le déroulement d’un projet immobilier, le cas échéant dès le stade de l’appel d’offres, et jusqu’à la livraison du chantier une fois terminé.
Le chef de projet a un profil de manager du BTP, issu souvent d’une formation d’ingénieur avec une spécialité en génie civil, ou titulaire d’un Master (bac + 5) en management de la construction. Il est également possible d’accéder à un poste de chef de projet après une formation à bac + 2 ou 3 dans le domaine de la construction et du BTP (BTS, DUT) et plusieurs années d’expérience dans le secteur du bâtiment avec des fonctions d’encadrement et prises de responsabilités. Il s’agit d’un profil d’emploi de cadre.

Le rôle et les missions du chef de projet / manager BTP

Le chef de projet BTP est un cadre du secteur de la construction qui est chargé de veiller au bon déroulement d’un projet BTP depuis le stade l’appel d’offre jusqu’à la livraison du chantier et sa commercialisation le cas échéant.
Il est le plus souvent issu d’une formation d’ingénieur et employé au sein d’une entreprise de construction ou parfois d’un bureau d’études.
Au stade l’appel d’offres, son rôle consiste à prendre possession des éléments de la commande, et de coordonner la réponse de son entreprise. Pour cela, il doit se mettre en lien avec tous les intervenants (internes et/ou externes) qui seraient amenés à prendre part au chantier de construction si l’entreprise était retenue. Il veille donc à la préparation de l’étude de faisabilité, estime très précisément les besoins en hommes, en matériel et en technique, et dresse un premier planning prévisionnel des différentes phases du chantier.
Si l’entreprise obtient le marché, il devient un véritable manager BTP chargé de la bonne conduite du projet dans son ensemble : coordination des intervenants, respect du calendrier, du cahier des charges et du budget.

Management BTP : qualités et compétences

Le manager BTP est à la fois un excellent technicien formé au niveau ingénieur, et un meneur d’équipes. En effet, si dans la première phase de son intervention, le chef de projet immobilier fait essentiellement appel à des connaissances et compétences techniques, c’est le management de chantier qui est au centre de ses missions une fois le projet lancé. Dans ce cadre, les compétences relationnelles et relatives à la gestion de projet sont au moins aussi vitales que les connaissances techniques. 

Maîtriser les outils du management de chantier

Le management BTP est un domaine particulièrement exigeant, du fait de l’ampleur des enjeux liés au domaine de la construction, et de la grande diversité des acteurs à coordonner et paramètres à prendre en compte dans tout projet. La maîtrise des outils numériques de gestion de projets est donc indispensable à l’exercice de ce métier.

Les compétences pour devenir manager BTP

Les compétences et connaissances techniques requises pour l’exercice de la fonction de chef de projet bâtiment et travaux publics sont celles de tout ingénieur spécialisé dans le domaine du BTP.
La rigueur, un excellent sens de l’organisation et des priorités ainsi qu’un bon relationnel sont également indispensables.

Les formations existantes
Le diplôme d’ingénieur de l’ESTP forme parfaitement au management des projets BTP. Plusieurs de nos Mastères spécialisés sont spécifiquement conçus pour répondre aux besoins de cadres des entreprises du BTP et peuvent également conduire à des postes de manager dans ce secteur.

Ingénieur commercial

L’ingénieur commercial est un professionnel extrêmement prisé de nombreux secteurs de l’industrie ou du tertiaire. Il associe un profil technique de haute volée (partie ingénieur) et d’excellentes qualités relationnelles et transactionnelles (partie commerciale).
Dans le domaine du BTP, cet ingénieur à double profil est généralement employé ou mandaté par de grandes entreprises ou de grands groupes de la construction, et a pour première mission la prospection en vue de l’obtention de nouveaux contrats ou marchés publics. Lorsque le contrat ou le chantier est obtenu, il en assure le suivi et reste le correspondant principal du client ou commanditaire.
À quoi ressemble le quotidien de l’ingénieur commercial ? Quelles sont ses grandes missions ? Quels sont les différents profils de poste et niveaux de rémunération pour ce métier ? Quelles sont les compétences et qualités requises pour l’exercer, et enfin quelle est la voie de formation la plus directe pour accéder à ce profil d’emploi ? Toutes les réponses de l’ESTP dans cet article.

L’ingénieur commercial : un profil prisé des entreprises du secteur BTP

Le profil d’ingénieur commercial est très recherché par les entreprises du secteur de la construction, toujours en difficulté sur le recrutement de leurs cadres. L’ingénieur BTP est celui qui a la meilleure connaissance technique dans le domaine de la construction et des ouvrages. Lorsqu’il est également commercial, cette connaissance technique vient en appui à un rôle de prospection commerciale, pour le compte de l’entreprise ou du groupe qui l’emploie ou le mandate. Ces profils hautement qualifiés, capables de se positionner aussi bien sur des enjeux techniques que stratégiques, sont particulièrement intéressants pour les groupes amenés à prendre en charge des chantiers d’envergure, la plupart du temps soumis aux règles d’appels d’offres et de marchés publics. À l’instar du technico-commercial, l’ingénieur a donc une double casquette. Dans l’exercice quotidien de ses missions cependant, l’ingénieur cible des profils de prospects très différents de ceux du technicien, ce qui l’amène à utiliser des outils et méthodes différents.

Rôle et missions 

L’ingénieur BTP avec une fonction commerciale est en premier lieu un apporteur d’affaires pour son entreprise. Souvent affecté à un périmètre géographique et/ou à un profil de chantier (construction, aménagement, à vocation d’habitation ou à usage commercial, etc.), il effectue un travail de veille permanent sur les grands projets d’aménagement urbain et les publications d’appels d’offres. En parallèle, il entretient le réseau de son territoire ou de son domaine d’ouvrage, et s’assure de la satisfaction client tout le temps que dure le chantier, jusqu’à sa livraison finale.

La prospection commerciale

C’est la partie centrale de son activité, et ce qui fait l’attractivité de ce profil de poste. Rompu à l’exercice de la recherche de prospects, l’ingénieur commercial est avant tout un apporteur d’affaires, pour l’entreprise ou le groupe BTP qui l’emploie ou le mandate. Il surveille donc la publication d’appels d’offres sur les différentes plateformes et réseaux potentiels, mais surtout il entretient son réseau de façon à être informé le plus en amont possible de ces publications. Il se tient informé des programmes d’urbanisme et d’aménagement urbains des collectivités relevant de son secteur géographique pour anticiper la parution des appels d’offres.
Lorsque son entreprise est pré-retenue, il est souvent en charge de piloter les négociations avec le commanditaire, mais également prestataires, fournisseurs et sous-traitants auxquels l’entreprise devra faire appel si elle emporte le marché ou l’appel d’offres.

La relation client

L’ingénieur commercial reste pendant toute la durée du chantier le contact privilégié du prospect devenu client. Ainsi, il veille à le tenir informé des évolutions du chantier, et répond à toutes ses interrogations. Il doit pour cela assurer le lien avec les équipes à l’œuvre sur le chantier, et faire l’arbitrage entre ce qui doit être communiqué au client et ce qui relève du déroulement normal du chantier. La relation de confiance avec le client ou le commanditaire est un garant du bon déroulement des opérations, et c’est à l’ingénieur qu’il incombe de nouer cette relation.

Profil de poste et salaire d’un ingénieur commercial

L’ingénieur affecté à une fonction commerciale peut être soit attaché à la direction commerciale d’une entreprise ou d’un grand groupe du secteur BTP, soit si son réseau le lui permet, travailler en consultant indépendant. 
Le salaire d’un ingénieur commercial débutant varie entre 2500 et 3000 € bruts par mois, auxquels il faut ajouter une part variable liée au montant d’affaires signées, ainsi que des avantages en nature (véhicule de fonction, téléphone, ordinateur, etc.).

Compétences et qualités requises

S’il ne fait aucun doute que les qualités relationnelles sont au cœur du métier d’ingénieur commercial, les qualités organisationnelles sont également essentielles, notamment pour la gestion du planning de rendez-vous et le respect des échéances commerciales. Un très bon niveau de résistance au stress est également indispensable, ainsi qu’une appétence pour les déplacements en région voire au national.
Les qualités techniques ne sont cependant pas à négliger : c’est grâce à un travail de veille permanent sur les nouvelles techniques de construction ou les technologies des matériaux par exemple, que l’ingénieur pourra se démarquer de ses concurrents.

Les voies de formation

Comme tout ingénieur, l’ingénieur commercial est diplômé d’une école habilitée à délivrer le diplôme d’ingénieur. L’ESTP, qui s’est donné comme mission principale de former les cadres du secteur BTP, offre une formation particulièrement adaptée à l’exercice de la fonction d’ingénieur affecté au commercial, avec une deuxième et une troisième année consacrées à l’apprentissage de techniques de communication et de management, et la possibilité d’opter pour une spécialisation en développement immobilier par exemple.

Directeur de travaux

Le directeur de travaux, également parfois appelé directeur de chantier, est un acteur essentiel de la construction de tous types d’ouvrages en BTP. 
Interlocuteur du maître d’œuvre, il s’assure du suivi technique et économique du chantier et anime les équipes affectées à sa réalisation.
La plupart du temps employé par des entreprises du secteur de la construction, il coordonne souvent plusieurs chantiers simultanément. Il est en outre régulièrement impliqué dès le stade de la réponse de son entreprise aux appels d’offres, pour participer à l’établissement du devis après analyse du cahier des charges. Au quotidien, les missions du directeur de travaux varient considérablement en fonction de la taille de l’entreprise, de l’envergure et du type de chantier, mais aussi de l’organisation du partage des tâches sur le chantier.
Il s’agit d’un poste de profil ingénieur, ou bac + 2 ou 3 avec une solide expérience professionnelle.

Rôle et missions 

Sur le plan hiérarchique, le directeur de travaux est le plus souvent rattaché au directeur de la société ou de l’agence qui l’emploie. Dans le cas de la plupart des PME, le rôle est assuré par le dirigeant de l’entreprise lui-même. 
Sur le terrain et dans l’exercice de la direction de chantier, ses interlocuteurs les plus fréquents sont le maître d’œuvre, le maître d’ouvrage, le/s conducteur/s de travaux, et le/s chef/s de chantier. En fonction de la taille du chantier, il peut également être amené à échanger régulièrement avec les prestataires, fournisseurs et sous-traitants.

En amont des chantiers

Dans les phases de préparation de réponse aux appels d’offres, le directeur de travaux contribue à l’élaboration de la réponse de son entreprise. Il intervient en particulier sur la définition des différentes phases de chantier, des process et techniques à mettre en place pour la construction, et bien-sûr le chiffrage en lien avec les quantités de matériaux et la taille des équipes. Dans cet exercice, il est en lien avec l’ingénieur travaux, l’ingénieur commercial, le chef de projet BTP et parfois le conducteur de travaux.

Le suivi des chantiers

Le directeur de travaux est généralement assisté par un ou plusieurs conducteurs de travaux. C’est lui qui donne les instructions au/x conducteur/s de travaux pour s’assurer que les délais et budgets soient respectés. Il peut également être amené à leur venir en aide en cas de situation de blocage.
Il est également en charge de veiller au pilotage transversal du chantier, et de s’assurer du respect des indicateurs budgétaires, temporels et de ressources (en main d’œuvre comme en matériaux). C’est enfin à lui que les conducteurs de travaux remettent le chantier après en avoir vérifié la conformité.

Management et relations clients

Sous l’autorité du directeur d’agence ou d’entreprise, le directeur de travaux est un pivot essentiel de la stratégie d’entreprise au service de sa rentabilité. Il doit en effet s’assurer de maîtriser les coûts des chantiers qu’il coordonne et participer à la définition de la stratégie d’investissement de l’entreprise au regard de l’amortissement.
Il recrute et encadre les conducteurs de travaux et chefs de chantier pour les différents chantiers de l’entreprise. Il peut également être amené à mettre en place des plans de formation pour les personnels qu’il encadre, dans l’objectif de maintenir la compétitivité de son entreprise.
En fonction de la taille de ses chantiers, il peut être amené à rendre régulièrement compte aux clients de l’avancement du chantier. Sur les chantiers d’envergure, il échange en général plutôt avec l’ingénieur commercial qui se charge de la relation clients.

Profil de poste et salaire du directeur de travaux

Le profil de poste est assez variable selon de type et la taille de l’entreprise (grand groupe ou PME), le type et la taille du chantier (construction/aménagement, bâtiments d’habitation ou professionnels/ouvrages du génie civil). Enfin, l’organisation des responsabilités sur le chantier impacte fortement le périmètre de son intervention.
Il peut être affecté à une zone géographique ou à un type de projet, et dans ce cas il encadre les équipes attachées à ce secteur et à ces projets.
Il peut également intervenir en assistance à la maîtrise d’ouvrage, auquel cas il assure un rôle de coordination et de liaison entre les équipes en charge des études et les équipes techniques.
Cadre confirmé, le salaire du directeur de travaux est compris entre 50k€ et 100k€ bruts annuels.

Compétences et qualifications

Pour diriger des travaux sur des chantiers de grande envergure, il faut disposer de compétences techniques aussi bien que relationnelles et organisationnelles. 
En matière technique, un haut niveau de formation sur les techniques de construction et de génie civil est indispensable, idéalement avec une spécialisation dans le domaine d’expertise de l'entreprise (construction de logements, d’immeubles professionnels, d’ouvrages d’art, etc.). La connaissance des réglementations et normes en vigueur dans le secteur sont également nécessaires, ainsi qu’une bonne connaissance du fonctionnement des appels d’offres.
En matière de compétences organisationnelles, la rigueur mais également la maîtrise d’outils d’assistance à la gestion de projets sont indispensables.
Enfin, les qualités relationnelles sont essentielles, à la fois pour emmener les équipes et gérer les relations avec l’ensemble de ses interlocuteurs.

Formation

L’école d’ingénieur spécialisée dans les travaux publics est la meilleure voie d’accès à ce métier. On peut également y parvenir après un bac + 2 ou 3 et de longues années d’expérience.

Chef de projet innovation

Nouveaux produits, solutions informatiques innovantes, services inédits : la spécialité du chef de projet innovation, ou CINO, c’est le changement. Ce professionnel a en effet pour mission de piloter des projets imaginés par ses soins, afin de répondre précisément aux attentes des clients de son organisation.

Au sein d’une entreprise, d’une collectivité territoriale ou d’un cabinet de conseil, il met en œuvre de multiples compétences pour développer des produits, des services, mais aussi une nouvelle offre commerciale ou un processus industriel plus adapté à l’évolution de certains outils de production. Il est un pivot essentiel des entreprises du domaine du BTP, au sein desquelles il peut œuvrer aussi bien au déploiement de solutions digitales innovantes pour la gestion de projet qu’à la transition des métiers vers l’utilisation de nouvelles techniques et/ou matériaux de construction. Dans le cadre de la montée en puissance de la construction 4.0, qui concerne aussi bien les outils de gestion et de modélisation que les technologies intégrées aux bâtiments, le responsable innovation BTP est promis à un bel avenir.

Le métier de chargé de projet innovation ou de consultant en management de l’innovation permet non seulement de s’épanouir dans sa passion pour les nouvelles technologies ou la conception de solutions sur mesure, mais aussi de conserver des contacts humains, indispensables au succès de chaque mission.

Le métier de chef de projet innovation : clé de voûte pour la réussite de l’entreprise

Ainsi, le chef de projet innovation occupe une place stratégique au sein de l’organisation dans laquelle il mène son activité. 

Les domaines d’intervention de ce cadre supérieur sont très variés, et chaque mission nécessite de mettre en place une procédure adaptée pour :
> Analyser les besoins de l’entreprise, tout en tenant compte des enjeux du marché d’aujourd’hui et de demain ;
> Poursuivre une veille constante des tendances du marché afin d’anticiper les changements et les prochaines évolutions ;
> Générer une dynamique de l’innovation au sein de son entreprise, et travailler en bonne intelligence avec le directeur des nouvelles technologies (CTO) ou le technologue créatif (creative technologist) ;
> Constituer une équipe efficace et performante pour mener chaque projet à bien, et coordonner le travail de chaque collaborateur. Si besoin, le chef de projet innovation doit également recruter les experts dont il a besoin.
> Communiquer les enjeux de son projet et créer l’engouement auprès de chaque interlocuteur, en interne comme en externe.

Dans le secteur du bâtiment, des innovations telles que le jumeau numérique ou les outils liés à la construction 4.0 sont autant de leviers que le responsable des projets innovants peut actionner au profit de l’entreprise. Ainsi, la plateforme dite du « jumeau numérique » permet de centraliser toutes les informations et les ressources nécessaires à la conduite d’un projet de construction en temps réel.
Le chargé de projet innovation est un acteur essentiel de l’entreprise. Il est donc fréquemment consulté au cours de réunions stratégiques, et son avis est généralement pris en considération. Cet aspect valorisant du métier se traduit en outre par un salaire attractif. En début de carrière, il s’élève à environ 40 000 € bruts annuels, pour évoluer rapidement jusqu’à 45 000, voire 50 000 €.

Quelles sont les qualités et les compétences du chargé de projet innovation ?

Entre analyse, management, communication et innovation à proprement parler, les qualités et les compétences mises en œuvre par le CINO sont très variées.

Ce professionnel doit avant tout être guidé par une vision, et celle-ci doit s’avérer juste, pertinente et convaincante pour lui permettre de créer l’émulation autour de ses projets. Sa créativité s’associe donc à un sens pointu de l’analyse pour donner corps aux solutions qu’il imagine. Pour affiner ses prédictions, il est indispensable qu’il conserve un lien permanent avec le terrain et effectue une veille attentive du marché et des innovations qui sont conduites dans son domaine.

Le chef de projet innovation est également un organisateur hors pair, capable d’articuler les expertises de chacun et de mener ses idées dans la bonne direction. Il doit bien entendu savoir tenir compte des avis de chacun. Le CINO tout comme le consultant en management de l’innovation sait travailler en équipe et valoriser les compétences de ses collaborateurs.

En outre, la communication est une compétence de poids lorsqu’on veut diriger des projets innovants. L’idée qui se trouve au cœur du projet doit être lisible et compréhensible par tous, à tous les niveaux de l’entreprise et à l’extérieur de celle-ci. Le CINO doit être capable d’expliquer simplement des notions parfois complexes : ses talents de vulgarisateur et de showman sont fréquemment mis à l’épreuve !

Enfin, le CINO doit bénéficier d’une bonne réputation au sein de son organisation. Il a su prouver, par ses talents et le sérieux de son travail, qu’il était un professionnel à la fois visionnaire et crédible, digne de la confiance des dirigeants de l’entreprise comme de ceux qui seront placés sous son autorité.

Comment devient-on chef de projet ou consultant en management de l’innovation ?

Le métier est accessible après 5 ans d’études en post-bac. Les masters en management et les diplômes d’ingénieur constituent de bonnes préparations. Les recruteurs peuvent demander une première expérience d’un, voire deux ans dans le domaine, y compris chez un CINO junior. Il est donc utile d’effectuer des stages en entreprise.

Découvrez la chaire de recherche consacrée aux jumeaux numériques à l’ESTP
 

Chef de projet transition numérique

De nombreuses entreprises du secteur de la construction ont pris leur virage digital pour mieux s’adapter aux nouvelles attentes de leurs clients, mais aussi pour faciliter de nombreux processus métiers en interne. Il s’agit toujours d’un moment délicat pour une organisation, durant lequel elle devient plus vulnérable face à la concurrence, et doit maintenir au plus haut ses standards tout en conduisant son évolution. Durant cet épisode décisif de la vie d’une entreprise, le chef de projet transition numérique accompagne tous les acteurs de cette évolution, dès la conception du projet. Il entre ainsi de plain-pied dans l’histoire de l’organisation en imaginant les solutions numériques les plus adaptées à ses problématiques.

Le projet en question peut aussi bien concerner le renouvellement d’un système d’information ou du parc informatique de l’entreprise, que la transition vers des solutions logicielles innovantes pour créer un avantage concurrentiel avec des entreprises concurrentes. Son pilotage représente une mission complexe aux tâches très diversifiées, de la constitution du cahier des charges à la sélection de technologies digitales pertinentes, en passant par la constitution d’un budget prévisionnel et d’un business model.

Le chef de projet transition numérique, acteur du changement

Le monde numérique évolue rapidement et pour une entreprise, il est essentiel de répondre aux défis actuels avec les meilleurs outils. Le chef de projet transition numérique agit en tant que collaborateur interne de l’entreprise, ou comme conseiller en innovation numérique, employé dans un cabinet de consulting.

Il peut donc être amené à intervenir dans de très nombreux secteurs tels que le commerce, les transports, l’énergie, la santé, les assurances, la finance, les médias… et bien sûr, les BTP. En tant que cadre supérieur, il peut proposer un profil très flexible, adapté aux exigences de toutes les filières, ou bien s’être spécialisé dans un domaine précis. Dans tous les cas, son expertise fait de lui un acteur indispensable de l’évolution de l’entreprise.

Ainsi, le responsable de la transition numérique dans une entreprise de bâtiment dispose d’outils de plus en plus pointus pour la conduite de projet immobilier. Les possibilités offertes par la construction 4.0 permettent non seulement d’optimiser tous les process d’un programme de construction, mais également d’inaugurer des bâtiments connectés et intelligents. Ces derniers permettent de placer le numérique au cœur de la vie des habitants, et proposent notamment des solutions de gestion énergétique (chauffage, consommation électrique, domotique…).

Le chef de projet transition numérique est présent de la conception à la validation du projet avec le client… voire au-delà. En effet, il peut aussi prendre en charge l’analyse de différentes métriques qui lui permettront de déterminer les performances des nouveaux outils numériques implantés.

Il prend donc sous sa responsabilité :

> l’analyse ou la rédaction du cahier des charges ;
> la planification des tâches et des travaux nécessaires ;
> l’animation et la coordination des équipes ;
> la gestion financière du projet ;
> la mise en œuvre de la solution numérique et la formation des collaborateurs de l’entreprise à son utilisation ;
> la réalisation du recettage informatique (site internet), et la correction de paramètres en fonction des retours du client.

Les différentes phases du projet incitent donc le chef de projet transition numérique à démontrer de nombreuses qualités professionnelles.

En début de carrière, le chef de projet digital peut atteindre une rémunération de 45 000 € bruts annuels, et jusqu’à 60 000 € bruts au fil de son évolution.

Quelles sont les compétences attendues d’un chef de projet transformation numérique ?

Si la passion pour l’innovation numérique et un bon niveau d’études sont des prérequis indispensables pour les recruteurs, le chef de projet transition numérique doit développer de multiples qualités de gestionnaire, de planificateur, de chef d’équipe et de formateur. Il possède un excellent contact et s’avère toujours pédagogue et diplomate pour lever les freins au changement qui peuvent exister au sein de l’entreprise. Il doit conserver une attitude positive en toutes circonstances !

Comment devenir chef de projet en transformation digitale ?

Les recrutements sont accessibles à bac +5, après une école d’ingénieur, un master en école de commerce ou en université. Un profil équilibré, entre compétences techniques et marketing, est de plus en plus apprécié.

Découvrez la spécialité « Construction 4.0 » dans le cursus de l’école d’ingénieur de l’ESTP

Chef de projet immobilier

Le chef de projet immobilier a pour mission de piloter une opération de construction, de réhabilitation ou de restauration immobilière. Sa fonction implique donc une maîtrise des aspects administratif, juridique et technique de chaque projet.

Ce professionnel surfe donc entre différentes disciplines pour lesquelles il doit manifester une égale compétence. Son rôle est de suivre le projet de construction de ses prémisses jusqu’à la réception des travaux. Il collabore étroitement avec les différents équipes de construction et suit les progrès des corps de métiers impliqués, tout en communiquant de façon régulière avec le maître d’ouvrage. La maîtrise d’œuvre, quant à elle, est généralement pilotée par l’entreprise de bâtiment qui emploie le chef de projet immobilier.

Le chef de projet immobilier : sur tous les fronts

Le chef de projet immobilier mène une vie professionnelle bien remplie, entre suivi des plannings, visites de chantier et chiffrage des projets dont il a la charge. L’éventail de ses missions est en effet très vaste puisqu’il est amené à intervenir tout au long du programme de construction ou de rénovation.

Quelles sont ces missions ?

> Trouver un terrain à bâtir adapté au projet.
> Analyser le bâtiment à rénover ou à réhabiliter.
> Etudier la faisabilité du projet.
> Réaliser un montage administratif et financier afin d’obtenir toutes les autorisations légales et les fonds nécessaires à la réalisation du programme immobilier.
> Piloter la phase de construction en recrutant et coordonnant les différents professionnels du bâtiment.
> Effectuer le suivi des plannings et vérifier le respect des délais.
> Communiquer avec les intervenants du projet : le propriétaire, bien sûr, mais aussi le cabinet d’architectes, les ingénieurs, les assureurs, les financeurs…
> Assurer la pré-commercialisation du projet, pour une résidence neuve ou rénovée,  composée d’appartements disponibles à l’achat ou en location, par exemple.

Cependant, il arrive que ces tâches ne reviennent pas toutes au chef de projet immobilier. Il peut dans ce cas ne prendre en main que les parties administratives et financières du programme. S’il travaille dans une grande entreprise de promotion immobilière, il peut aussi diriger une équipe d’assistants qui se chargeront chacun d’un aspect précis du projet. Dès lors, le rôle du chef de projet immobilier est de piloter son évolution sans intervenir directement.

Quelles sont les qualités d’un bon chef de projet immobilier ?

Le responsable de projets immobiliers se distingue par son savoir-faire et ses connaissances très développées dans tous les domaines de la construction.
> C’est un manager aguerri, qui sait communiquer ses consignes et motiver ses équipes. Dans ce cadre, il sait également faire preuve d’écoute et alerter les différents acteurs du projet en cas de problème.
> Il reste attentif aux besoins et aux attentes de ses clients et en constitue un cahier des charges fidèle.
> La réglementation des marchés publics et du bâtiment lui est familière, et le cas échéant, il sait comment trouver rapidement l’information manquante.
> C’est un gestionnaire attentif, qui veille au respect des budgets et des délais, car ceux-ci entraînent des coûts supplémentaires.

Le chef de programmes immobiliers est un professionnel disponible, mobile, qui souvent ne compte pas ses heures. Il doit être capable de travailler en extérieur, et parfois de nuit.

Sa ténacité est récompensée par un niveau de salaire attractif : entre 2500 et 3500 € mensuels pour un chef de projet junior, et jusqu’à 4000 € après plusieurs années d’expérience. Avec le temps, la profession permet de gérer des projets de plus en plus importants, parfois à l’étranger.

Le chef de projets immobiliers peut enfin réaliser son activité en tant que salarié, ou comme travailleur indépendant dans sa propre agence.

Quelles sont les études pour devenir responsable de projets immobiliers ?

Il existe quelques formations de niveau bac +3, très ciblées, qui peuvent donner de l’intérêt au profil d’un candidat, mais un diplôme de bac +5 est souvent exigé. Le diplôme d’ingénieur de l’ENSAM ou de l’ESTP fait partie des filières plébiscitées par les entreprises.
Ces formations permettent d’aborder les nombreux aspects du métier : administration, réglementation, mais aussi management d’équipes, marketing et commercialisation de biens immobiliers.

Découvrez les formations d’ingénieur de l’ESTP

Ingénieur doctorant

Pourquoi s'engager dans la recherche?

Les nouveaux enjeux planétaires se posent comme un défi aux industriels et une responsabilité pour les services publics. Le secteur de la construction est directement concerné par les objectifs de sobriété des matériaux, des bâtiments et des infrastructures. Pour atteindre la performance énergétique et réduire l’impact environnemental, notamment par le recyclage, il faut optimiser les process déjà en place et trouver des solutions innovantes. Les ingénieurs doctorants de l’ESTP peuvent apporter leur pierre à l’édifice grâce à nos formations dédiées à la recherche appliquée au génie civil.

L'importance de la recherche

Au sein de notre IRC, ils posent les fondamentaux de la connaissance scientifique et technique actuelle avec leurs enseignants chercheurs attitrés, puis réfléchissent aux stratégies durables envisageables. Les ingénieurs doctorants ont accès à nos différents labos pour réaliser leurs calculs de test avec des outils technologiques de pointe ou un jumeau numérique pour valider leurs résultats.

Les avancées de la recherche

Les quatre chaires d’enseignement et de recherche sont engagées auprès des entreprises du bâtiment par contrat ainsi que des organismes d'État par convention. Les sujets de recherche sont toujours validés par les professionnels de la construction. Vos recherches intéressent le secteur industriel comme le secteur public. En tant qu’ingénieur, vous pouvez faire avancer la recherche et ses applications dans la gestion des ouvrages.

Les ingénieurs doctorants ont le choix parmi quatre domaines de recherche utiles

Les différents sujets de thèses soutenues à l’ESTP de Paris participent de la transformation de l’urbanisme et des réseaux. Tous suivent la voie de la transition écologique. Il s’agit souvent d’optimiser la performance des matériaux de construction et leur résistance sans nuire à l’environnement mais il est aussi possible de décarboner les nouveaux ouvrages.

Les différents domaines de la recherche

Nos ingénieurs doctorants travaillent ainsi en collaboration avec les industries cimentières pour améliorer les propriétés du béton et le cycle de vie des bâtiments, tandis que d’autres cherchent des solutions durables aux différents usages de la voirie avec des aménagements urbains adaptés aux nouvelles modalités de transport. Vous pouvez aussi intégrer la chaire Génie Civil Nucléaire pour contribuer à préserver la santé et l’environnement avec une formation centrée sur les sollicitations à risques. L’étude de la dynamique des structures vaut également dans un contexte de catastrophe naturelle ou sismique. Enfin, nos étudiants doctorants font avancer les connaissances en simulation numérique.

Les sujets de thèses permettent de concilier expériences industrielles et avancées scientifiques

Sur le campus de l’ESTP, les ingénieurs doctorants accèdent aux laboratoires de l’Institut de Recherche en Constructibilité. La technologie y est au service de l’expérimentation et de l’innovation.

Les maquettes en impression 3D

Les maquettes numériques et l’imprimante 3D permettent de concrétiser les projets proposés en travaux pratiques. Les étudiants peuvent mettre à l’épreuve la résistance des matériaux en fonction de différents paramètres.

La modélisation

La modélisation numérique facilite ensuite les calculs et les prévisions théoriques. La simulation est désormais au centre des décisions stratégiques pour les entreprises. Mais la digitalisation des données n’empêche pas la comparaison avec l’expérience des chantiers.

Le jumeau numérique

Ainsi, l’ESTP a créé une filière dédiée au jumeau numérique pour que les ingénieurs doctorants étudient les écarts entre les données de terrain et les modèles virtuels. Cette branche de la recherche promet des ajustements et des maillages constructifs mais, surtout, la mise en place de systèmes d’alerte efficaces. Les missions en entreprises sont l’occasion de les systématiser aux niveaux des process. La recherche scientifique fait donc avancer le secteur de la construction avec des solutions adaptées aux contraintes des chantiers.

Notre formation d’ingénieur doctorale encourage l’innovation au service du développement durable

La filière Formation-Innovation-Recherche ne se contente pas de simples constats techniques et autres études de faisabilité : les ingénieurs doctorants proposent des solutions inédites pour réduire l’impact de la construction sur l’environnement et favoriser la résilience des milieux naturels. Ils mettent au point des matériaux moins énergivores et recyclables, ils tiennent compte des ressources naturelles et essaient de les valoriser. Le béton intègre ainsi des fibres végétales, les bâtiments visent le confort thermique sans déperdition d’énergie, les voiries privilégient les mobilités décarbonées ou les routes à énergie positive. Les séminaires préparent aux enjeux de demain avec une formation d’excellence et une méthodologie au service du développement durable. Les sujets de thèses servent à modifier les process dans le respect des normes de sécurité, de qualité et d’environnement.

À l’ESTP de Paris, les ingénieurs doctorants disposent des meilleurs outils de test et de modélisation numérique pour mettre à l’épreuve leurs hypothèses et propositions innovantes. Ils développent des projets concrets avec des méthodes déjà éprouvées qui peuvent être directement mises en œuvre par les industriels. Ils participent activement à la construction d’un futur plus engageant. Rejoignez notre équipe de chercheurs !